Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Emirates commande 15 A350-900 supplémentaires
    Emirates a signé une commande de 15 A350-900 supplémentaires auprès d’Airbus, lors du Salon aéronautique de Dubaï. Le contrat atteint 6 Md$, selon le transporteur du Golfe, qui possède désormais 65 appareils de ce type en commande. SA Cheikh Ahmed ben Saeed Al Maktoum, PDG d'Emirates Airline and Group, a déclaré : « Nous prévoyons de déployer nos A350 pour desservir une gamme de nouveaux marchés, notamment des liaisons long-courriers allant jusqu'à 15 heures de vol au départ de Dubaï. Nous travaillerons en étroite collaboration avec Airbus et Rolls-Royce pour garantir que nos avions offrent la meilleure efficacité opérationnelle et la meilleure expérience de vol possibles à nos clients ».

    Ensemble de la presse du 16 novembre
  • Industrie
    Vallair signe un protocole d'accord avec l'Arabie saoudite au Dubai Airshow
    Le groupe Vallair a officialisé lors du salon aéronautique de Dubaï la signature d'un protocole d'accord (MoU) avec le National Industriel Development Center pour mettre en place une coopération visant à développer le secteur aérien en Arabie saoudite et plus globalement dans la région du Moyen-Orient. L'accord vise la mise en place d'équipes de travail communes pour développer une activité de maintenance aérienne sur les appareils mono-couloirs, le démantèlement d'avions, des ateliers de réparation et de pièces détachées, des ateliers de peinture et des formations couvrant l'ensemble de ces activités. Grégoire Lebigot, PDG du groupe Vallair, a déclaré qu’il était fier de faire partager l’expertise aéronautique de la société, notamment en ce qui concerne la conception et la construction de hangars MRO de classe mondiale et les flux de travail intégrés qui peuvent être générés.

    Air & Cosmos du 16 novembre
  • Industrie
    Une turbine PT6-34 équipera le DHC-2 Beaver
    La société canadienne Valdor a obtenu de Transport Canada la possibilité de remotoriser des DHC-2 Beaver avec la turbine PT6A-34 de Pratt & Whitney Canada. L’avion de brousse a au passage été rebaptisé BX Turbo Beaver. Cette turbine de 750 ch est utilisée sur un grand nombre d’avions, comme le Bandeirante, le Daher Kodiak, le Turbo Otter et le DHC-6 Twin Otter. Le nouveau moteur PT6 a un rapport puissance-poids amélioré de 50% et une consommation spécifique de carburant réduite de 20% par rapport au moteur d’origine. Le STC de Valdor intègre aussi la possibilité de greffer des ailes neuves BX conçues par l’entreprise dans ses installations de l’aéroport de Val d’Or au Québec. Le Beaver peut être considéré comme un pilier de l’industrie aéronautique canadienne : il a volé pour la 1ère fois en 1947 et est encore utilisé aujourd’hui pour des missions essentielles dans des régions éloignées.

    Le Journal de l’Aviation et Aerobuzz du 16 novembre
  • Industrie
    Faillites d’entreprises : inquiétude autour des PME
    La Banque de France observe une hausse des faillites de PME, voire d’ETI, ces derniers mois. « Les microentreprises [NDLR : moins de 10 salariés] constituent 90 % des défaillances. Mais ces derniers mois, les entreprises de plus grosse taille, PME voire ETI, sont de plus en plus concernées », reconnaît Emilie Quema, directrice des Entreprises. L’impossibilité de faire face à une échéance peut intervenir brutalement pour une entreprise confrontée à l’envolée de ses coûts, à des dettes sociales, ou au remboursement de son prêt garanti par l’Etat (PGE). « 143 Md€ de PGE ont été accordés au total, souvent pour une durée de 6 ans. Les dernières échéances arriveront en 2026-2027 mais plus de la moitié des PGE ont déjà été remboursés. On ne constate pas dans nos chiffres de difficulté sur ce sujet », affirme Emilie Quema. « Ce dispositif a bien fonctionné, il a aidé les bonnes entreprises au bon moment », mais, « dans les petites structures, les dirigeants ne se payent plus pour pouvoir rembourser leur PGE. Il y a beaucoup de fragilités », alerte François Asselin, Président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CPME).

    L’Express du 16 novembre

Innovation
  • Innovation
    Focus sur les 3 grands programmes lancés par l'IRT Saint Exupéry
    L'institut de recherche technologique (IRT) Saint Exupéry a fêté le 10 novembre son 10ème anniversaire à la Cité de l'Espace, à Toulouse, avec plusieurs centaines d’acteurs régionaux de l'industrie, de la recherche et de la formation. « L'IRT Saint Exupéry, avec un budget annuel moyen de 40 M€, 11 plateformes technologiques hébergées à Toulouse, Bordeaux et Sophia-Antipolis, 59 grands projets collaboratifs à son actif, a largement fait la démonstration de l'efficacité de son modèle », relate Denis Descheemaeker, son directeur général. L'IRT Saint Exupéry s'apprête notamment à lancer avec Airbus, Aubert&Duval et Safran « DéfiTitane », dans la suite du projet MAMA (Metallic Advanced Material for Aeronautics), qui a permis de valider des procédés visant à réduire la consommation de titane d'environ 30% dans la fabrication de pièces critiques d'aéronefs, avec des premiers démonstrateurs matricés. DéfiTitane, qui devrait mobiliser 8 M€ sur 3 ans, pose le cadre à un projet visant à accélérer l'hybridation de technologies de la métallurgie classique avec des techniques de fabrication 3D et de jeter les bases d'une filière française de recyclage du titane. Sur cette thématique du recyclage, les 3 IRT Saint Exupéry, Jules Verne et M2P, coopèrent sous la bannière FIT Alliance Matériaux (French Institutes of Technology), avec le soutien du GIFAS et du CORAC. Un autre programme de l’IRT Saint Exupéry vise à accélérer la transition vers l'avion décarboné. Avec un budget de 60 M€ et pas moins de 25 partenaires, FILAE (Filière Aéronautique Electrique), cofinancé par le Secrétariat général à l'investissement dans le cadre de France 2030, a l’ambition de développer au cours des 7 prochaines années, via 12 projets collaboratifs spécifiques, tout un panel de technologies clés pour accompagner l'électrification de l'aviation. Enfin, un projet DEEL 2 (DEpendable and Explainable Learning), va être engagé dès début 2024, pour un budget de 12 M€ sur 48 mois. Porté par l’IRT Saint Exupéry et ANITI, l’Institut interdisciplinaire d’Intelligence Artificielle de Toulouse, dans le cadre d'un partenariat franco-canadien avec l’Institut de Valorisation des données (IVADO) et le Consortium de Recherche et d’Innovation Aérospatiale du Québec (CRIAQ), à Montréal, le projet aura pour objectif de poursuivre le développement de briques technologiques d'IA fiables, robustes, explicables et « certifiables » appliquées aux systèmes critiques. Au total, l'IRT Saint Exupéry mobilise un effectif de près de 400 personnes autour de ces projets.

    L’Usine Nouvelle du 16 novembre

Défense
  • Défense
    Elistair présente son nouveau drone filaire Khronos
    La startup Elistair élargit sa gamme de produits en lançant son nouveau drone filaire, Khronos, présenté cette semaine au salon Milipol. Avec ce nouvel appareil, l’entreprise lyonnaise créée en 2014 a l’ambition de fournir une nouvelle gamme de drones spécialisés dans l'acquisition de renseignements, rendus utiles auprès des forces de l’ordre et des armées. Opéré depuis une dronebox facilement transportable, Khronos est relié à un câble d’alimentation d’environ 100 m. Cette spécificité lui permet de s’élever à 60 m du sol pendant près de 24 h. Quadrirotor, le drone s’envole et atterrit verticalement, lui permettant d’assurer un vol stationnaire longue durée. Destiné à la collecte de renseignements et d’observations en temps réel, le petit aéronef serait notamment utile aux forces de l’ordre et aux militaires pour opérer sur des terrains délicats ou reculés. Il est équipé d’une caméra haute définition Raptor, fournissant une visibilité dans un rayon de 10 km autour de son point de lancement, de jour comme de nuit. Par ailleurs, Khronos est fonctionnel dans des régions dépourvues de signaux GPS/GNSS. De quoi être utile à des forces armées opérant dans des zones reculées, ou lors de missions de recherche et sauvetage. Elistair, qui a notamment déjà aidé les forces de l’ordre américaines à couvrir le Superbowl en 2019 et le débat de la campagne présidentielle de 2020, livrera les 1ers exemplaires du Khronos au cours du 1er trimestre 2024.

    Air & Cosmos du 16 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Les voyageurs reviennent dans les aéroports parisiens
    Les aéroports parisiens ont poursuivi en octobre leur remontée vers les niveaux d'avant-pandémie, retrouvant 96% de leurs passagers de la même période de 2019, a annoncé mercredi 15 novembre le groupe ADP. Les flux avec l'Afrique se portent le mieux, à 114,7% d'octobre 2019, suivis des liaisons avec les pays de l'espace Schengen (104%), puis l'Amérique du Nord (100,9%). L'Asie-Pacifique reste toujours en retrait à 74,8%, de même que le trafic intérieur français, à 75,2%. 8,9 millions de passagers ont transité par les plateformes de Roissy-Charles-de-Gaulle (CDG) et Orly, soit une hausse de 8,3% sur un an, a précisé le groupe ADP. CDG a accueilli 5,98 millions de personnes le mois dernier, soit 90,1% du total d'octobre 2019. Orly, spécialisé dans les court et moyen-courriers ainsi que l'Outremer, continue de connaître une fréquentation au-dessus des niveaux d'avant-crise à 111%, soit 2,91 millions de passagers. ADP a retrouvé, sur près des 30 aéroports que le groupe exploite dans le monde en direct ou via des partenaires, la quasi-totalité (98,5%) des passagers de 2019 en octobre. Le groupe ADP a vu son chiffre d'affaires des 9 premiers mois de 2023 augmenter de 21,8% en un an, réalisant 4,12 Md€ de chiffre d'affaires entre janvier et septembre, porté par la poursuite de la reprise et l'activité des commerces.

    Le Figaro du 16 novembre
  • Aviation Commerciale
    La demande de fret aérien en légère hausse en septembre selon l’IATA
    L’Association du transport aérien international (IATA) a publié ses données mensuelles sur les marchés mondiaux du fret aérien pour septembre 2023, confirmant une reprise modeste mais continue de la demande. Mesurée en tonnes-kilomètres de fret (CTK), la demande mondiale a augmenté de 1,9% en septembre 2023 par rapport aux niveaux de septembre 2022. La capacité, mesurée en tonnes-kilomètres de fret disponibles (ACTK), est, elle, en hausse de 12,1% par rapport à septembre 2022. La croissance était largement liée à la capacité aérienne internationale qui a augmenté de 31,5% sur un an, les compagnies aériennes ayant intensifié leurs opérations pour répondre à la demande de pointe de la saison estivale du nord. Le commerce transfrontalier mondial s’est néanmoins contracté pour le 5ème mois consécutif en août, diminuant de 3,8% sur un an, reflétant le ralentissement de l’environnement macroéconomique mondial. En septembre, le prix moyen du carburéacteur était de 131 $ le baril, soit une augmentation de 43,1% par rapport à mai 2023. « Avec les commandes clés à l’exportation et l’indice des directeurs d’achat de la production manufacturière (PMI) proche du territoire positif, nous pouvons être prudemment optimistes quant à une forte haute saison de fin d’année », a estimé Willie Walsh, directeur général de l’IATA.

    Air Journal du 16 novembre

Espace
  • Espace
    SpaceX effectuera une 2ème tentative de lancement du Starship vendredi 17 novembre
    La FAA, le régulateur américain de l'aviation, a donné son accord mercredi 15 novembre à SpaceX pour sa 2ème tentative de faire décoller sa fusée Starship, la plus puissante jamais construite. Dans un communiqué, la FAA a indiqué que l'entreprise avait désormais « rempli tous les critères requis », notamment en matière de sécurité, d'environnement, et de responsabilité financière, après l'échec du 1er lancement. Le vendredi 17 novembre, une fenêtre de tir de 2h s'ouvrira à 7h locales (13h GMT) pour le lancement depuis la base de SpaceX à Boca Chica, au Texas. Le développement de Starship est suivi de très près par la NASA, qui compte sur ce vaisseau pour ses missions Artémis de retour sur la Lune. Une version modifiée de l'engin devra servir d'alunisseur pour déposer les astronautes sur la surface lunaire. Le 20 avril dernier, Starship avait décollé pour la 1ère fois dans sa configuration complète depuis le Texas. Mais plusieurs moteurs n'avaient pas fonctionné, et les équipes de SpaceX avaient volontairement fait exploser la fusée au bout de quelques minutes. Le décollage avait propulsé un nuage de poussière jusqu'à plusieurs kilomètres au nord-ouest du pas de tir, lui-même fortement endommagé. Des morceaux de béton avaient alors été catapultés sous la puissance des moteurs. L'échec avait entraîné l'ouverture d'une enquête environnementale et de sécurité par la FAA. Le plan de vol du 17 novembre sera le même qu'en avril : le vaisseau doit tenter de faire un tour « presque complet de la Terre et plonger dans l'eau quelque part dans le Pacifique, juste au large des côtes d'Hawaï », a décrit Elon Musk.

    Le Figaro du 16 novembre
  • Espace
    Dawn Aerospace installe une filière à Toulouse pour lancer son avion spatial réutilisable
    La startup néo-zélandaise Dawn Aerospace a annoncé mardi 14 novembre, lors du salon SpaceTech Expo de Brême en Allemagne, la création d'une nouvelle filiale Dawn Aerospace France SAS, basée à Toulouse. Fondée en 2017, la jeune société, qui a des bureaux aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis, a réalisé ces derniers mois avec succès des premiers vols d'essais de son avion spatial réutilisable et développe par ailleurs des systèmes de propulsion écologiques pour les nanosatellites. « Ce déménagement nous rapproche de nos clients français et nous permettra d'établir des partenariats à long terme avec des entités françaises afin de fournir des solutions uniques de propulsion souveraine européenne », a réagi Stefan Powell, PDG de Dawn Aerospace qui a bénéficié d'un accompagnement des agences d'attractivité de la Région Occitanie (Ad'Occ) et de Toulouse Métropole (Invest in Toulouse). Le bureau de Dawn à Toulouse se concentrera dans un 1er temps sur le soutien à la clientèle, le développement commercial et la R&D. Dawn Aerospace poursuit le développement de son MK-II Aurora, un avion spatial réutilisable qui sera capable d'acheminer 5kg de charge utile à 100 km de hauteur 2 fois par jour. Dawn Aerospace compte ensuite développer le Mk-III, un véhicule orbital à 2 étages capable de transporter plus d'une tonne lors d'un vol suborbital ou de livrer un satellite de 250 kg en orbite terrestre basse à l'aide d'un 2ème étage à usage unique. Dawn Aerospace a levé 22 M$ en 2022 et aimerait boucler un tour de table de 150 M$ prochainement.

    La Tribune du 16 novembre

Emploi
  • Emploi
    « Tous les emplois sont ouverts aux femmes dans l’industrie »
    La 4ème édition de la matinée « Potentiel industri’elles » s’est tenue hier au siège de l’UIMM, sur le site Pyrène Aéropole de Lanne. Le but était de faire découvrir l’industrie aux femmes du territoire et notamment les opportunités de formations et d’emplois. « On a eu plus de 40 femmes présentes issues de différents parcours et profils. Nous avions aussi sur le site 8 entreprises et autant de partenaires du territoire », souligne Coline Perret, secrétaire générale de l’UIMM Occitanie Adour-Pyrénées, organisatrice de la matinée avec notamment Pôle Emploi. « Le message que l’on veut faire passer, c’est que tout est possible. Tous les emplois sont ouverts aux femmes dans l’industrie. Toutes les femmes ont leur place dans l’industrie à n’importe quel niveau », assure-t-elle. Au total, 400 emplois sont à pourvoir dans l’industrie sur le territoire, allant de l’opératrice à l’ingénieur en passant par différents métiers : ajustage, assemblage dans l’aéronautique, le ferroviaire, le câblage, le composite, la chaudronnerie, la maintenance, l’usinage. « Ces métiers sont ouverts au recrutement par différentes formations : l’apprentissage, l’alternance mais aussi des formations plus courtes organisées en partenariat avec la région Occitanie comme le plan régional de formation ou avec Pôle Emploi, comme la préparation opérationnelle à l’emploi », détaille Coline Perret. À la suite de cette matinée est proposé aux femmes une immersion dans l’industrie, avec des visites d’entreprises, et également une journée, le 30 novembre, dédiée au « duo d’elles, un jour, un job ». Un binôme sera constitué entre une femme qui a participé à la matinée « Potentiel Industri’elles » et une collaboratrice ou un collaborateur d’une entreprise pour découvrir les métiers de l’industrie.

    La Nouvelle République des Pyrénées du 16 novembre
  • Emploi
    Autour de Saint-Nazaire, l’industrie organise 2 opérations de recrutement
    2 opérations de recrutement auront lieu les 23 et 28 novembre 2023 à Saint-Nazaire. L’agence d’intérim Randstad et l’union patronale UIMM tenteront de séduire des candidats, alors que de nombreux postes sont à pourvoir localement dans l’aéronautique, le naval, l’énergie ou le transport. Les entreprises du bassin de Nantes Saint-Nazaire se portent économiquement bien et beaucoup cherchent à recruter. Les candidats sont néanmoins rares et les profils de métiers recherchés sont souvent les mêmes. Plusieurs opérations son menées depuis quelques mois sous forme de forum des métiers, de job-dating, de salon de l’emploi. L’Union patronale des métiers de la métallurgie (UIMM) promet de son côté « 90 postes en CDI, CDD ou alternance dans l’industrie » pour son job-dating, alors que l’agence Randstad assure que 1 500 postes sont disponibles sur le territoire. Sa manifestation du 28 novembre dédiée à l’aéronautique s’adressera en priorité aux femmes et se déroulera dans les locaux de la Fab’academy, a fait savoir l’agence.

    Ouest France du 16 novembre